Le Museum of Modern Art (Moma) étant en rénovation, ses œuvres ont été confié à Paris. C’est la fondation Louis Vuitton qui accueille, depuis le 11 octobre et jusqu’au 5 mars 2018, plus de 200 œuvres. Pascal Robaglia a pu aller visiter l’exposition événement intitulé : “Etre moderne : le MoMA à Paris.”
Une première pour le Moma
Le MoMa, qui a ouvert ses portes en 1929, a toujours voulu rassembler des œuvres de l’art moderne. Les supports sont diverss et variés : la peinture, la sculpture, le dessin… Mais aussi la photographie, le design, la vidéo et le film. Les plus grands artistes contemporains ont leur place dans le bâtiment à New-York : Picasso, Matisse, Andy Warrol… Pour la fondation Louis Vuitton, le musée a donc prêté 200 œuvres qui ont été sélectionné pour illustrer les différentes facettes des collections du MoMa. L’exposition a été pensé selon le bâtiment de Franck Gehry et son architecture. Sur quatre étages, nous pouvons revivre l’histoire du musée américain, une chance inouïe car c’est la première fois que le MoMa s’exporte autant à l’étranger.
Une exposition sur 4 étages
Ainsi, comme le révèle Pascal Robaglia, nous suivons une chronologie normale, du plus ancien au plus récent sur l’histoire du MoMa. Le bal s’ouvre donc avec plusieurs œuvres iconiques issues des années 30. Vous pourrez retrouver, parmi les plus connues, “Le Baigneur” de Paul Cézanne (acquis en 1934), “House by the Railroad” d’Edward Hopper (1930), “Posed Portraits, New York” de Walker Evans (1938) ou encore “Steambot Willie” de Walt Disney (1936). Parmi ces chefs-d’œuvres, sont associés des objets industriels pour replacer le contexte de production de tous ces travaux. Dans ce cas, on pouvait notamment observer une hélice de hors-bord.
Les salles présentent également des documentaires issu des archives du MoMA. Rarement exposés, ils retracent l’histoire du Musée, ce qui permet une meilleure immersion et compréhension des œuvres qui nous entourent. L’exposition se poursuit dans l’après-guerre avec des œuvres de Jackson Pollock telles que “Echo, number 25” et Willem de Kooning avec “Woman I”. Nous entrons ensuite dans une nouvelle époque. Un bon dans les années 60, centré sur le “pop art” et le “minimalisme”. Deux mouvements qui s’entremêlent entre peintures, sculptures, architectures et photographies.
Les deux derniers étages sont consacrés à de l’art encore plus récent. D’abord, avec des œuvres créées majoritairement entre 1970 et 2000, avec une bonne partie représentative de mouvements comme Fluxus – aussi appelé la Pictures Generation. Ces travaux jettent un regard introspectif sur l’Amérique avec des artistes tels que Romare Bearden, Jeff Wall ou Cady Noland. Enfin, le dernier étage est, pour sa part, plus centré sur le XXIème siècle, et regroupe les influences du monde entier. On peut par exemple y admirer le jeu original des 176 emojis dessinés par Shigetaka Kurita, ou encore l’immense tableau de Kerry James Marshall “Untitled” (Club Scene).
Parmi les 200 œuvres présentes pour cette exposition, nombre d’entre elles n’avaient jamais été présentés en France. C’est donc un ultime argument, avance Pascal Robaglia, pour faire l’effort de profiter de cette exposition exceptionnelle. On peut en outre citer : les “Campbell’s Soup Cans” d’Andy Warrhol, “Tomb” de Philip Guston ou encore, de nombreuses photographies de Diane Arbus…
Horaires et tarif
Les lundis, mercredis et jeudis : 11h – 20h
Les vendredis : 11h – 23h
Les week-end de 9h – 21h
Du 21 octobre au 06 novembre 2017 / du 23 décembre 2017 au 8 janvier 2018 / et du 17 février au 05 mars 2018
Tarif unique 22€ (dont 2€ de frais de gestion)
ACCÈS
Bois de Boulogne
75116 Paris