Pascal Robaglia est un homme aux multiples facettes. Né le 27 février 1955 à Paris, père de deux enfants, il possède un parcours riche. D’abord professionnel dans le domaine de l’export en parfumerie, il s’établit chez de grands groupes tels que L’Oréal. Il se lance ensuite dans la vente de l’art où il devient galeriste. C’est dans cet exercice qu’il acquerra une véritable renommée lui permettant entre 1991 et 2013, de se consacrer à sa passion de l’art. Une réussite aussi bien dans l’hexagone qu’à l’étranger (Chine, USA, Canada…) qui lui permet de découvrir le monde. C’est en partie grâce à ces voyages que le Pascal Robaglia, sportif, s’est éveillé dans des disciplines inattendues.
Pascal Robaglia, sportif dans l’âme
Un aspect moins connu dans la vie de Pascal Robaglia, mais pourtant tellement important pour lui, c’est sa pratique du sport. L’ancien galeriste est un sportif aguerri dans de nombreuses disciplines. Principalement dans des sports extrêmes comme le ski ou la plongée sous-marine.
Pour cette dernière, il ne s’agit pas d’un simple passe-temps dans la mesure où il s’est tellement investi, qu’il a réussi à obtenir plusieurs brevets. Avec un total de 320 plongées, il a pu valider les brevets Padi “Advanced” et “Requins”. Il a même été sollicité par France 2 dans un numéro d’Envoyé Spécial sur le thème du “guide avec son client”. Mais pour aller sous l’eau, il s’est dit que ce pourrait être une bonne idée de maîtriser ses déplacements sur l’eau ! Il s’est donc intéressé à la nage, où il s’est déjà produit sur des parcours de 10 km. Puis, à la navigation, dont il est titulaire du permis bateau hauturier.
Fasciné par l’eau, il l’est également par la montagne. Pourquoi choisir ? Grand skieur, il a beaucoup pratiqué dans sa jeunesse quand il était membre du ski-club de l’ESSEC. De là, il a développé une véritable passion pour la montagne en elle-même. Il a par ailleurs suivi un intense entrainement de montagnard… Dans quel but ? Pascal Robaglia, homme de défi, à tenté et réussi la dangereuse ascension du Mont Blanc. Une fierté personnel qui illustre sa soif d’aventures, sa capacité à se surpasser et sa passion pour le sport. Va t-il tenter de gravir l’Everest après ça ?
L’entrainement pour l’ascension du Mont Blanc
Bien que réputé “facile”, le Mont Blanc n’est pas à prendre à la légère. De nombreux morts sont à décomptés chaque année. Pascal Robaglia, sportif depuis sa jeunesse, a dû se préparer en conséquence pour gravir cette montagne. Voici quelques conseils délivrés par l’ancien galeriste pour aborder correctement la question.
Le plus élémentaire, c’est avoir une condition physique optimale. L’ascension demande beaucoup d’endurance, il est donc primordiale de se préparer en amont. Comptez jusqu’à 6 mois de course à pied, de vélo (de manière régulière, et sur un bon rythme) avant de vous y pencher sérieusement. Une fois que le corps sera en condition pour supporter des efforts soutenus sur au moins deux jours, il est recommandé de se rendre en montagne. En effet, le sport en altitude est bien plus exigeant qu’en plaine. Il faut effectuer plusieurs randonnées les semaines précédents l’ascension. Comptez 8 à 10h de randonnées en moyennes montagnes (entre 800 et 1000m) et plusieurs heures en haute altitude (+3500m).
Pascal Robaglia s’est préparé de cette manière, mais chacun doit s’adapter à ses propres capacités. Si vous êtes un débutant en Alpinisme, il est conseillé de réaliser des stages où les bases techniques sont apprises : maîtriser le cramponnage, l’utilisation du piolet, l’encordement etc.